Empire du Saphyr

École Impératrice Snofrid la Grande
17, rue Rettferdighet

Ecole primaire publique d'un millier d'élèves dans la banlieue Nord de Mayne.

Kristina Olsson était relativement peu connue. Malgré sa présence depuis 10 ans sur les listes GRP aux municipales, elle n'avait jamais réussi à se faire élire. Pour cette élection, la section locale du parti avait choisi en sa personne une femme pour gagner les élections de Mayne tant sur le plan législatif que local. Cadre de banque dans la ville où elle est née, cette mère de 4 enfants comptait bien éjecter le maire communiste de son siège sur lequel il était, selon elle, depuis bien trop longtemps.
Accompagnée par plusieurs membres de sa liste, elle arriva dans cette petite école de banlieue, souriante et confiante. C'était la première fois qu'elle apparaissait en public depuis son investiture par le parti. Quelques journalistes locaux étaient présents, dont la télévision provinciale. Elle ne s'adressa pas à eux dans l'immédiat, préférant saluer les enseignants et le personnel qui l'accueillaient. Elle fut ensuite guidé par le directeur, qui lui fit visiter l'école, en passant par la cantine le gymnase et une classe où elle put saluer des élèves. Elle fut ensuite conduite dans une salle de réunion avec le directeur et quelques enseignants et personnels pour discuter des sujets de l'éducation aussi bien au niveau local que national.
Elle sortit ensuite dans la cour, parlant par la même occasion avec quelques enfants. Une fois les journalistes groupés d'elle et son groupe de militants, elle s'adressa à eux.

Je voudrais vous remercier pour votre présence à tous. Les enjeux de l'éducation sont primordiaux pour la société. Une école qui se porte bien et qui offre des perspectives d'avenir à ces élèves est le signal que la société se porte bien. Je crois que nous pouvons nous féliciter du niveau de notre école, probablement l'une des meilleures de Phoécie, si ce n'est du monde entier. Et à ce titre, je voudrais remercier l'ensemble des personnels enseignants ou non, qui se dévouent chaque jour pour les millions d'élèves saphyriens. Vous vous doutez bien que si je suis ici, c'est cependant pour faire un constat. J'ai toujours été favorable au maximum d'égalité dans tous les domaines. Cela ne veut pas dire que l’État doit se ruiner pour donner de l'argent dans réfléchir. Non, cela veut dire réfléchir à de nouveaux modes de fonctionnement. L'égalité ne se fait pas avec de l'argent mais avec des actions concrètes. Pas plus tard qu'il y a un instant, un petit garçon faisait une remarque sur le pantalon d'un autre élève. Si ce n'est pas toujours volontaire, ce genre de remarques peut blesser et même être un facteur de harcèlement. Certains élèves ratent leur scolarité à cause de ce genre de faits. Ce que nous proposons au GRP, c'est de rendre obligatoire, du primaire au lycée, le port de l'uniforme. Tous les élèves auront le même habillement et plus aucun ne pourra se moquer ou se vanter d'avoir des habits plus chers. Ce n'est pas la panacée mais c'est une solution qui fonctionne comme j'ai pu en faire l'expérience lorsque j'étais moi-même élève. Je vous remercie pour votre attention.

Après s'être exprimé devant les journalistes, elle discuta à nouveau quelques instants avec le directeur, promettant de revenir une fois qu'elle serait élue maire. Elle quitta enfin les lieux après une après-midi entière à en apprendre plus sur l'école.