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Tobias Bratberg
Posté : 08 oct. 2022, 12:47
par Tobias Bratgberg
Aujourd’hui, une nouvelle campagne s’ouvre. Elle mettra à l’honneur le débat démocratique afin de bâtir le meilleur avenir possible pour notre principauté. Mais cette fois ci, la CMD participera à ce débat, afin de proposer une voix différente au Skördjland: une voix que j’aurais l’honneur et la lourde tâche de porter.
Défis économiques, fractures sociales, menace écologique, fragilités démocratiques: tout comme le Saphyr dans son ensemble, le Skördjland doit faire face à de nombreuses menaces. Ses responsables politiques doivent s’engager à apporter une réponse rationnelle et globale à ces multiples défis, dans la seule optique de garantir l’intérêt général de nos concitoyens. C’est cette voie de raison, d’action et de transformation que j’entends porter durant la campagne.
Sans croire aux bienfaits de toute tradition ni aux lueurs amères de la révolution, sans céder aux sirènes du socialisme ni refuser toute modification du capitalisme, notre liste entend proposer une troisième voix, sociale-libérale, fondée sur l’équité, là responsabilité et la coopération. Un projet de bon sens que je porterais avec fierté devant les électeurs du Skördjland.
Re: Tobias Bratberg
Posté : 12 oct. 2022, 12:36
par Tobias Bratgberg
Le Parti Impérial désire, d’après les dernières déclarations de l’un de ses députés, mettre en place une heure ou deux d’enseignement religieux optionnel au sein de l’éducation scolaire Saphyrienne. Malgré les précautions apparentes dans cette déclaration, il s’agit d’une remise en cause claire de la nécessaire neutralité de l’éducation nationale face à la question religieuse.
La spiritualité est une question personnelle et intime, qui nécessite de s’exprimer librement dans la sphère privée. L’Etat doit garantir une stricte égalité et un respect de la libre expression des croyances, mais ne peut encadrer la mise en œuvre d’un enseignement religieux ou spirituel, même sous la forme d’une option. Le recrutement de personnes extérieures a l’éducation nationale pose également problème: comment assurer une éducation spirituelle publique et éclairée sans formation dédiée au sein de l’éducation nationale ?
Je crois fermement à la liberté religieuse, mais cette liberté ne peut être garantie que par l’absence de doctrine religieuse d’Etat. Quand la sphère publique prétend dispenser par elle même un enseignement religieux, elle contrevient à un principe fondamental de prudence et de neutralité. Et je ne peux que m’inquiéter de cette volonté que de mêler éducation publique et religion, qui ne peut que nuire a ces deux chemins.