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Carte de l'Empire du Saphyr

Grand Parc de Doyle

Maire : Maximilian Kristiansen (ADP)
Population : 2 491 424
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Archibald Hensel
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09 août 2019, 23:50

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Meeting USE 168


Archibald Hensel monta sur la scène où l'attendait déjà quelques milliers de personnes. L'USE avait réservé le grand parc de Doyle pour l'occasion. De part et autres de la scène, des oriflammes représentant l'allégorie de la Démocratie avaient été déployées. Le député palatin, candidat à la Mairie de Wulfsburg et au poste de Ministre-Président de Skadie monta sur scène et commença son discours.

Hensel :

Skadiens, Skadiennes,

Je vous remercie tout d'abord d'être venu autant ce soir. Plus que l'on espérait. Avant de commencer mon discours, je vais faire une petite parenthèse sur les magnifiques oriflammes que vous avez pu voir.

Archibald pointe du doigt l'oriflamme à droite.


Vous y voyez une jeune femme, l'air assurée, tenant dans sa main une balance et de l'autre une épée. Mais pourquoi avoir affiché ça me diriez vous ?! C'est simple, cette jeune femme avec son épée et sa balance, représente la démocratie parfaite. Celle que nous voulons mettre en place et en qui nous croyons. La balance représentant l'égalité d'accès à la démocratie et l'épée la force de la démocratie qui est le meilleur des systèmes politiques que l'Homme n'est pu expérimenter. Parenthèse fermée. Je vous avez bien dit que ça ne serait pas long.

rires.


Comme je l'ai dit précédement, nous croyons en une démocratie parfaite qui se définit par une proximité forte avec les citoyens mais aussi une force, une resistance parfaite à la corruption des Hommes. Nous avons donc dévellopper notre programme dans cette optique là. Nous proposons la création d'une cour de justice chargée de lutter efficacement contre la corruption dans les institutions ! Car oui la corruption est dans nos institutions ! Il suffit de regarder comment la défiance du Sénat au Conseil Impérial a été traitée !

Mais la démocratie est aussi une affaire locale, sociale, environnementale. Nous y avons pensé et nous proposons la création d'une assemblée locale composée de tout les citoyens et citoyennes d'une commune. L'assemblée communale/locale aurait les mêmes compétences que le Conseil Municipal et se réunirai tout les trimestres afin de prendre des décisions concernant la commune. Elle travaillerait en coopération avec l'instance supérieure que sera le Conseil Municipal.

En clair nous sommes pour une démocratie locale, forte mais aussi une resistance parfaite face à la corruption. Une démocratie parfaite symbolisée par cette jeune femme !

Archibald pointe encore une fois la même oriflamme du doigt.


C'est en elle que nous croyons et nous espérons que le 12 août prochain, vous la ferez resplendire et gagner !

Je vous remercie !

Vive le Saphyr ! Vive la Démocratie ! Vive Vous !

Ivan Cappelen
Citoyen
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Décorations

20 févr. 2020, 17:54

Ivan monta sur la scène préparée par les camarades de Skadie se sentant abandonnés depuis que le Vice-Président du Conseil avait été destitué du fait de la tentative d'assassinat d'Ivan en personne. Le Grand Parc de Doyle était calme, c'était un bon endroit qui avait un air de jardin reculé pour parler de l'autorité universelle de la république et du centralisme démocratique comme si pas un endroit au Saphyr ne connaissait l'état de droit, la démocratie et la liberté.

Ivan Cappelen : Chers compatriotes,

Nous vivons dans un Empire, vous le savez, cependant que nous vivons dans un Empire que nous avons fait républicain. Oui, nos réformes, celles portées par mon Conseil ont permis le développement de services publics au service de tous et propriété de tous, des outils que chacun peut s'approprier pour forger la destinée commune de notre pays. Alors oui, je crois qu'il n'y a plus de monarchie au Saphyr, mais que bat le coeur d'une République, une république universelle. Dont vos coeurs font écho à ses battements et dont mon coeur bat avec vous et tous ensemble nous battons la cadence d'autre chose que ce qui n'avait jusqu'alors jamais existé de nouveau sous le soleil brillant du Saphyr. Cette nouvelle chose c'est cette république que nous bâtissons chaque jour et que nous sommes chaque amené à consolider. En un mandat, nous avons posé les bases solides d'une société d'un autre genre que personne n'aurait pu imaginer se voir construire, si on en était resté aux gouvernements socialistes, centristes, libéraux, conservateurs ou nationalistes. Je veux que vous soyez fiers de vivre dans un pays qui accorde le droit de vote à tous indépendamment de son genre ou de sa généalogie, je veux que vous soyez fiers de vivre dans un pays qui soutiens les plus démunis grâce à la solidarité des plus aisés, je veux que vous soyez fiers de vivre dans un pays à la justice équitable et mesurée, je veux que vous soyez fiers et que vous portiez cette fierté dans votre estime. Et que cette fierté soit le manche de l'épée qui vous fera combattre partout et par tous les moyens, l'injustice, la haine, l'absolutisme et l'arbitraire.

Cependant que nous avons inauguré un nouveau soleil rouge dont les rayons réchauffent l'humanité du Saphyr, nous devons avouer nos torts et reconnaître nos erreurs. Elles n'ont pas été au niveau national, ni international où nous n'avons nullement démérité, d'aucune manière que ce soit. Là où nous devons voir nos manquements, c'est aux niveaux locaux, nous n'avons pas su donner une impulsion aux localités pour que nos réformes profondes soient accompagnées à chaque échelon de régionalité et de décentralisme. Rigland, principauté communiste, ainsi que toutes les communes de là-bas n'ont pas eu la politique ambitieuse que nous aurions voulu, nos élus étant penchés sur les questions nationales, car tout dirigeant local endosse dans notre pays, un rôle national. Ce fut une erreur de suivre bêtement le sens donné par la Constitution, comme si la gestion des localités était l'affaire uniquement des partis qui ne gouvernent pas au niveau national et qui peuvent y accorder du temps. Nous voyons par ailleurs que même les partis qui ne sont pas au pouvoir et dont l'absence au Congrès et à l'écriture de projets ou propositions nationales est flagrante, ne font rien dans les Principautés, ni dans les villes.
Pour pallier à ce problème et garantir à chacun, pour le mandat à venir que vous soyez accompagnés et que toutes les échelles de gouvernance répondent aux attentes et aux aspirations de la population, le Présidium des élus communistes, c'est à dire le Bureau qui gère l'organisation et la coordination des élus communistes au Saphyr et dans ses protectorats, a décidé d'adopter une motion selon laquelle, nous aurons à la prochaine mandature, un Collège Local qui produira des projets de lois pour les Principautés et pour les communes afin d'accompagner l'action gouvernementale sans délaisser le dynamisme s'essouffler dans les cadres territoriaux à échelle réduite, c'est à dire à échelle de plus en plus humaine. Nous adopterons ainsi une gouvernance que l'on peut qualifier de centralisme démocratique.

Les communistes prendront des décisions commune qui seront appliquées et exécutées dans tout le pays, aucun bastion rouge ne sera laissé pour compte et l'autorité du parti majoritaire s'il était reconduit s'appliquerait sur tous les territoires dont il a la direction. Nous avons forgé une république, nous devons lui forger son autorité en l'érigeant en République Universelle. Nulle part, les lois de la République ne doivent être inconnues et aucun iota de notre territoire ne sera abandonné à son sort et laissé pour compte. L'autorité de la République est la seule qui soit juste et en défendant ce modèle de société, je défends avant toute chose, la liberté des gens. La liberté de vivre en république.Bien sûr, qu'il serait mieux qu'on puisse se passer d'Etat, que nous vivions de notre volonté seule. Mais pour cela il faudrait une autre société, dans l'état actuel des choses, c'est bien un autoritarisme et un centralisme démocratique que doit porter la République pour changer nos cadres et à long terme nous permettre de combattre oppression et exactions. Je parle d'état autoritaire dans le sens où son autorité est respectée par tous et toutes et que ses décisions souveraines sont appliquées et exécutées dans les moindres recoins de notre pays. Je ne parle pas d'état autoritaire comme d'un état arbitraire liberticide. Vous savez comme je suis un défenseur des libertés et des droits humains, vous savez que j'ai clarifié le Code Pénal pour vous en offrir le plus qu'il était possible d'offrir dans notre situation. C'est déjà plus que celles et ceux que seraient prêts à vous accorder le reste des partis mais cela demeure trop peu pour une société qui cherche à s'améliorer et à améliorer la vie de ses habitants. Et c'est bien dans une telle société que je veux vivre et c'est bien une telle société que je veux faire poindre, pousser, fleurir et éclore et c'est celle-ci pour laquelle vous avez les moyens et la force de combattre et pour sa victoire. Pour combattre, nul besoin d'armes, de fusils, ou de chars d'assaut, un bout de papier suffit. Votez et élisez la force politique qui ira dans le sens de cette société-là que vous voulez et que votre coeur réclame.

L'autorité de la République qui se construira avec un nouveau mandat communiste, sera une autorité juste, une autorité équitable et une autorité d'avenir. Quels seront les outils du regain de cette autorité blessante mais nécessaire ? La planification de l'économie et de la transition écologique, l'assistance sociale et le développement de la fonction publique sur tout le territoire et c'est tout. Pas d'enrôlement dans l'armée, pas de milices dans les rues, pas de patrouilles de flic à chaque croisement de routes. L'autorité que je demande, c'est l'autorité juste et l'autorité acceptable dans l'intérêt commun. Renoncer à son enrichissement personnel pour permettre à des gens de ne pas vivre dans la misère, c'est un ordre juste. Renoncer à polluer à tout va pour que nos enfants aient un pays un peu plus vert, un peu moins sale, c'est un ordre juste. Renoncer à un peu de son revenu pour que soit financé des services publics partout, c'est un ordre juste. Et ce seront les seules invectives que la république saphyrienne vous lanceront. Pas de rafles, pas de chasses à l'homme, pas d'embarquement d'étrangers comme ce fut le cas sous les Conseils Sullivan. Nous sommes pour un état autoritaire dans la limite de la nécessité de l'autorité et je crois que ce n'est pas abusé que d'ordonner ce que je vous ai dit à tout citoyen sur le sol saphyrien. Nous serons fermes mais justes. Comme nous l'avons toujours été. Qui pourrait nous dire le contraire ? Les milliers de manifestants qui n'ont pas reçu des tirs de grenades, ni de jets d'eau ? Les petits maraudeurs et voleurs de pomme qui n'ont plus risqué la prison ? Les clandestins et les réfugiés qui ne sont plus pourchassés et rejetés mais accueillis à bras ouverts ? Les pauvres fraudeurs à la protection sociale pour se soigner, qui ne sont plus condamnés mais dont l'accès total aux soins a été institutionnalisé et universalisé ?

Je connais personne qui puisse se plaindre de l'autoritarisme de la république communiste sinon les réactionnaires qui diront que c'était mieux avant quand les pauvres ne se soignaient pas, travaillaient 60 heures par semaine, que les étrangers étaient caillassées et les femmes soumises aux maris qui les envoyaient à la cuisine. Le réengagement de l'Etat est nécessaire et son autorité ne doit pas être contestée.
Vive le Saphyr ! Vive le Saphyr libre ! Vive la République Universelle !

Ivan Cappelen
Citoyen
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Décorations

16 juil. 2020, 05:53

DISCOURS SUR L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT 179


Le Mouvement Révolutionnaire Citoyen continuait sa tournée électorale sans faiblir, ni faillir. Ivan était de retour à Doyle pour défendre le bilan sécuritaire de l'autorité publique ainsi que l'application concrète des mesures de protection de l'État à l'encontre des groupes séditieux. Il avait passé la journée auprès des Gardes Nationales locales et avait discuté avec elles de moyens offerts par l'État pour leurs missions et de la rétraction des violences par rapport au lancement des Gardes Nationales sur le territoire nationale. Il arriva sur une scène montée dans ce grand parc, qui faisait face au commissariat de police où siégeait la Garde Nationale contre les violences intra-familiales et identitaires, par un heureux hasard.

Mes chers compatriotes !

J'ai entendu dire que la population était amochée par ma mandature et qu'avec sa condition dégradée s'était ensuivi une vague de contestation et de protestation de la politique communiste et socialiste. Je suis heureux de constater que ce que les bruits qui courent dans les souricières ne sont qu'éventements putrides d'égouts. Non, mes amis, quand je vous vois, je suis convaincu que notre politique n'a pas fléchi, que nos efforts n'ont pas été dépensés en vain et que nous avons su agir dans l'intérêt général. Contrairement aux affirmations fausses qui diront que l'État est devenu un bibendum, obèse et incapable de faire entendre sa voix auprès de populations tapageuses et scélérates. Il n'en est rien, aucunement et d'aucune manière. Rien n'est plus faux et mensonger que de dire, prétendre, affirmer, répéter, persister et signer que le gouvernement n'a rien fait pour imposer son autorité sur toutes les sphères de la société et apporter mêmes aux cercles les plus réfractaires et intouchables du pays, les bienfaits de sa politique moderne.

Quand j'étais venu vous voir, il y a quelques années, j'avais dit que l'autorité de mon gouvernement serait une autorité juste et équitable qui utiliserait sa puissance aussi loin qu'il sera utile d'en faire usage. Je n'ai pas menti, j'ai accompli exactement ce que j'avais dit que je ferais. La planification environnementale et économique. L'assistance sociale développée, particulièrement pour les victimes, mais y compris dans les prisons. Le développement de la fonction publique qui s'étend de la santé au droit, en passant par l'université, la gestion du logement social, la planification économique, la lutte contre l'inégalité et la protection des victimes, et qui s'est enrichi de centaines de milliers d'emplois. Et comme promis, ce fut tout. Il n'y a pas eu de patrouilles à chaque coin de rue, cependant que fut développé des Gardes Nationales pour protéger la population et supprimer les violences intrafamiliales et identitaires. L'autorité juste de l'État n'est pas une autorité passive, elle doit faire usage de la coercition quand il en est besoin et c'est ce que j'ai fait. Qu'on ne vienne pas parler de laxisme quand on voit les 40 000 gardes nationaux qui quotidiennement garantissent à nos concitoyens l'intervention contre les sectes de tout poil et de toute obédience ; qu'on ne vienne pas parler de laxisme quand on vient ces 40 000 hommes et femmes qui luttent pour le maintien de la paix, empêchant chaque jour que le bras du mari aviné ne s'abatte sur l'épouse éplorée, que le couteau du militant de la droite homophobe ne vienne perforer le poumon du jeune homosexuel pris en étaux, que le poing du sectaire eibadiste croyant au califat de Dawwfiq plus qu'à sa religion ne fracasse le visage du constantin qui passait par là. Nous n'avons aucune tolérance pour les intolérants, pour les dangers publics, les individus violents qui perpétuent le phénomène de violence et de déraisonnement.

Nous n'avons pas de tolérance mais nous avons une compréhension du phénomène. Je sais parfaitement que si un adulte est violent, c'est bien souvent car l'enfant qu'il a été a connu cette violence au sein même de son foyer. C'est le cas pour un condamné sur deux, pour acte de violence. Je sais parfaitement que si un adulte est violent, c'est le reste du temps car il connaît une situation psychologiquement violente, repoussé dans les derniers recoins de l'existence, entre la misère et le crime. L'autorité publique qui est honnête doit donc, tout en combattant l'accomplissement de ces actes intolérables, veiller et oeuvrer à la résolution des problèmes qui en sont la cause. Pour la première, nous avons lancé le Plan d'Enrayement de la Violence, armé de sa Garde Nationale de lutte contre les violences identitaires et familiales, forte de 30 000 agents de terrain. Pour la seconde, j'ai décrété sur l'organisation générale des peines, des quotas de psychologues ou psychiatres, d'assistants sociaux et de séances hebdomadaires minimales pour chaque détenu. En plus de cela, nous avons offert un logement à tous, bien qu'il demeure des personnes qui ne possèdent ou ne louent pas légalement de foyers. Il ne se trouve plus aucune personne à la rue au Saphyr mais des personnes dépourvues de domicile fixe personnel. En planifiant les objectifs économiques, j'ai fait le voeu de parvenir à la limite de 2 000 individus dans cette situation d'ici cinq ans, et si vous votez de nouveau pour un gouvernement de gauche, la solution sera toute trouvée pour y parvenir : offrir à chaque personne en difficulté, la location gratuite d'un des logements réquisitionnés par l'ALPP, dans la limite de ce que les logements soient adaptés aux individus et foyers concernés. Ni trop grands, ni trop petits.
Quant à la pauvreté, par la création d'emplois nombreux, d'emplois protégés ; par le rapprochement de l'âge de la retraite, nous avons libéré des emplois d'une part, des emplois qui protègent définitivement de la pauvreté. Nous ne sommes pas un pays où un tiers des travailleurs ont un contrat précaire, et où un travailleur sur cinq vit dans la pauvreté. Tous les travailleurs et les travailleuses du Saphyr échappent à la pauvreté. L'État est autoritaire dans ce domaine. Oui, Madame Sullivan-Petersen, nous autres communistes sommes des autoritaires en selon que nous défendons une autorité publique qui impose que le travail nourrisse son homme ou sa femme. C'est assez paradoxal et drôle à la fois. Drôle car c'est notre vision qui s'applique, sinon ça serait dramatique. La droite voudrait déréguler absolument, et amincir l'État obèse pour créer plus d'emploi et moins de pauvreté. Elle oublie de dire que si notre État est obèse c'est parce que tout le monde vit dans une certaine forme de suffisance. Les conséquences de sa politique sont très claires : pauvreté et chômage. Je m'explique. Qu'avons-nous fait, nous autres engraisseurs de l'État ? Nous avons valorisé le travail en interdisant le licenciement sauf cas de faillites et fautes graves et en limitant la distribution de dividendes et de hauts-salaires, ce qui a mécaniquement augmenté les cotisations sociales, car l'argent était plus reversé en revenus soumis aux cotisations. Ce qui a mené nos caisses à être suffisamment pleines pour distribuer d'importantes sommes aux plus démunis et aux retraités. La valorisation des retraites et des aides sociales a créé une demande nationale à laquelle l'offre nationale a répondu, créant ainsi plus d'emplois. Cette création d'emplois a encore augmenté les cotisations sociales, suffisamment pour abaisser l'âge de la retraite et revaloriser les salaires.
Cette dernière action va libérer des emplois pérennes, tout en augmentant la valeur de la cotisation de chaque travailleur, de quoi alimenter les retraites qui ont été valorisées. Nous sommes dans un cercle vertueux qui a permis d'augmenter considérablement le niveau de vie des couches les plus basses de la société, tout en maintenant une croissance forte. Car nous avons une demande intérieure forte et une offre intérieure adaptée ; en augmentant les ventes sur notre sol plutôt que chez nos voisins, nous augmenté nos moyens et donc nos investissements. Ce cercle vertueux va mener notre société à devenir de plus en plus égalitaire et prospère.

Cependant des troubles-fêtes font entendre leurs trompettes funestes et veulent libéraliser à tout va. Notamment parce qu'ils possèdent eux-mêmes des milliards de capitaux. Et cela les dérange drôlement quand ils boursicotent que la croissance soit axée sur les couches les plus basses en enrayant celle des plus riches. Ils veulent naturellement enrayer la croissance pour les plus modestes afin d'axer le développement économique sur eux-mêmes. Pour cela, ils couperont dans les minimas sociaux, dans les salaires minimaux et dans les retraites. Ce qui provoquera un déséquilibre entre l'offre, semblable à elle-même et la demande, devenue bien ridicule. L'offre devra faire des réserves, ce qui lui coûtera des frais qu'elle devra équilibrer par l'augmentation des prix alors même que le pouvoir d'achat des saphyriens sera amenuisé. C'est ce qu'on appelle la crise de surproduction ; la mise cote à cote de masses sans le sou et de productions trop chères qui s'entassent, la mise cote à cote de masses dans le besoin et de produits en nombre plus que suffisant pour répondre aux besoins, mais inaccessibles car trop coûteux.

Eh bien non, mesdames et messieurs les capitalistes ! Le pays est une autorité forte et indépendante qui agit dans l'intérêt commun ! Vous ne ferez pas de notre bel État, la machine à vous enrichir en écrasant les hommes sous vos fortunes écrasantes ! L'État, ce n'est pas les pauvres. L'État, ce n'est pas les riches. C'est tout à la fois. C'est tout en même temps. L'autorité publique doit concilier les intérêts des uns et des autres souverainement. L'État des riches, ça serait le libéralisme et la dérégulation, la droite et le centre en somme. L'État des pauvres, ça serait la destruction immédiate de l'État et l'égalité forcée, c'est l'anarchie. Il faut savoir être modéré et agir avec modération, car l'autorité nationale n'est pas le joujou des lubies romantiques des uns ou des autres.
Face à la situation économique actuelle, il faut reconnaître que mon gouvernement a fait de notre pays, une puissance consommatrice et une puissance productrice, parvenant à un équilibre vis à vis du monde. Si demain, nous souhaitons renforcer trop notre monnaie par la valorisation trop importante du travail, nous deviendrions une puissance consommatrice qui fait mieux d'importer que de produire et cela fonderait le règne du chômage de masse puis de la misère pour les uns, et de l'abondance abjecte pour les autres, une infime minorité. Si demain, nous souhaitions renforcer notre production par la compétitivité, notre consommation ne suivrait plus et nous serions obligés d'exporter, tout en dévaluant notre travail pour devenir concurrentiels par rapport aux pays développés, puis doucement vers des pays de moins en moins développer, ce qui mènerait notre nation vers la sous-traitance et l'exploitation pour le compte d'une puissance étrangère. Personne ne propose la valorisation excessive du travail mais le PI, la CMD ou l'ADP proposent la dévaluation du travail. Ce n'est pas une politique économique, nous devons tendre à l'équilibre entre ce que nous produisons et ce que nous consommons. L'État, comme avec sa planification que la gauche porte, doit imposer cette modération sans quoi les appétits gargantuesques des plus fortunés qui se croient les plus forts viendront saccager nos terres et nos travailleurs pour le compte de puissances étrangères. La main de fer sur l'économie, la voilà la solution pour garder notre indépendance, la paix, le progrès et la prospérité.

La force de notre État c'est justement l'usage modéré et raisonné de sa puissance. Le gouvernement socialiste -car les communistes sont aussi des socialistes- que j'ai eu l'honneur de présider jusqu'à aujourd'hui vous l'a prouvé. Réitérez-lui votre confiance et vous ne serez pas déçus. Comme vous n'avez pas été déçu lors des dernières élections, à propos de mon premier mandat comme Président du Conseil. Ne laissez pas être corrompue l'autorité du peuple, ne laissez pas être corrompu la main armée du peuple par des ploutocrates désireux uniquement de se remplir les fouilles en regardant mourir leurs concitoyens la gueule ouverte. Par inconscience, manque de connaissances, imbécillité ou malhonnêteté, nos principaux opposants ont décidé de proposer une politique dans leurs intérêts uniquement ; ne les laissez pas obtenir satisfaction. Si vous ne voulez plus des communistes, exigez un programme pour le Saphyr et non pour le compte en banque de la famille de la Présidente du Conseil.

Vive le Saphyr !

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Bradley Russell
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Adresse : Hôtel de la Principauté de Wyvaldie
Ville de résidence : Odyssia (Wyvaldie)

Parti politique

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25 janv. 2021, 21:59

Bradley Russell s’était déplacé à Doyle, ville dirigée par le sénateur GRP Nikolai Strøm. Bien que les chances de refaire basculer à gauche la ville et la principauté étaient minces, le Secrétaire Fédéral de l’USÉ était tout de même venu dans ce grand-parc, dans l’espoir de convaincre à la mobilisation en faveur de la gauche le jour J.

Il avait rendez-vous avec une association en faveur de la démocratie participative dans ce parc pour une intervention en public devant ne large audience, dans le cadre de questions-réponses.

Accueilli chaleureusement, il commença à répondre à une petite dizaine de questions, avant d’être interrogé avant d’être interrogé sur la place des ressortissants étrangers installés au Saphyr.


Vous soulevez là chère madame un point important et je vous en remercie d’ailleurs. Vous avez raison de le souligner, aujourd’hui, vous pouvez habiter dans la même ville saphyrienne depuis 30 ans, si vous n’êtes pas saphyrien, vous n’aurez pas le droit de vote à quelque élection que ce soit. Je ne vais pas prétendre que je suis favorable à ce que, demain, tous les résidents permanents puissent voter à toutes les élections. Cependant, nous sommes favorables à l’ouverture aux résidents permanents depuis plus de deux ans du droit de vote aux élections locales. Nous pensons effectivement que la vie de la commune impacte tous les jours. L’urbanisme, la voirie ou la qualité de l’air que l’on respire sont des politiques municipales qui concernent autant les citoyens saphyriens qui vivent dans cette ville que les ressortissants étrangers. Et d’autant plus que, je le rappelle, les citoyens étrangers paient autant leurs impôts aux collectivités locales que tous les autres résidents de la commune. De ce fait, pourquoi refuser aux étrangers de participer ainsi à la vie de la cité? Et enfin, un ressortissant étranger ne peut pas voter lors d’un scrutin municipal pour ses intérêts de ressortissant étranger, une commune n’étant absolument pas responsable des politiques de la citoyenneté et d’immigration, il vote donc avec les mêmes motivations que les autres citoyens de sa ville. Donc pour répondre très précisément à votre question : oui, nous permettrons le droit de vote aux résidents permanents depuis plus de deux ans aux élections locales.

Les membres de l’association montrèrent par leurs applaudissement leur approbation à cette idée puis reprirent leur échange avec le candidat pendant encore une quarantaine de minute.

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Chef de la Très Loyale Opposition au Conseil Impérial
Sénateur-Maire USÉ d’Odyssia


Ancien député et Ministre-Président de Wyvaldie
Ancien Haut-Trésorier Impérial
Ancien Procureur Impérial

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