Zénith d'Hoysburg

[Empire du Saphyr]

Zénith de Hoysburg
435, Boulevard des Bohémiens

[Arthur J.R. Adams]

Meeting au Zénith de Hoysburg
Jeudi 18 avril 164
Hoysburg, Principauté d'Orcadie



7800 électeurs s’étaient réunis au sein du Zénith de Karlsburg en cette douce soirée du mois d’avril, tous dans le but d’assister au premier meeting du candidat ADP de leur principauté, le Rígland. Le public était particulièrement enjoué et impatient d’assister au meeting, durant la première partie occupée par un groupe de bluesmans de la Fédération Unie.

La première partie s’achevant, une ovation fut demandé par le speaker pour l’arrivée du candidat de l’Alliance de la Droite Populaire, Arthur J.R. Adams. Ce dernier fit son arrivée sous un thème triomphal.



Très chers concitoyens,

Je tiens, plus que tout, à vous remercier dignement de votre accueil et bien évidemment de votre présence en ce magnifique Zénith.

C’est ici, à Hoysburg, en plein coeur de la Principauté d’Orcadie, que j’ai souhaité m’exprimer à vous. Je suis aujourd’hui présent devant vous en tant que candidat, mais par-dessus-tout en tant que compatriote. Vous le savez, plus que quiconque, notre nation est grandiose, en voyant cette dernière et son histoire, mon plus grand désir ne peut être uniquement, que la superbe du récit de son histoire continue à éclairer la vie des générations futures.

De nombreux applaudissements retentirent dans la salle, pleine.

Je suis ici parmi vous, pour vous rendre conscients du fait que notre histoire, notre culture, notre identité, est menacée. En effet dans l’époque qu’est la nôtre, époque où les cultures ont une tendance à l’unification, il est essentiel de préserver ce qui fait de nous ce que nous sommes ! Les cultures, soient-elles nationales ou provinciales, sont essentielles à nous rendre uniques.

Dans le but de la préservation des cultures provinciales, l’ADP souhaite s’impliquer pleinement, dans l’intérêt de notre nation, et de son patrimoine. Pour ce faire, l’ADP est prêt à effectuer une refonte totale du SCPS, le Service de Conservation du Patrimoine du Saphyr, de fait qu’il puisse réellement avoir un impact sur la Patrimoine et sa protection, principalement de par une rénovation constante des monuments historiques saphyriens et une campagne de sensibilisation aux plus jeunes quant à l’importance de notre superbe et cher patrimoine.

Qui plus est, l’ADP souhaite plus que tout, la création d’un nouvel organisme visant à la protection des cultures et traditions aussi bien locales que nationales, organisme ayant pour seule et unique vocation existentielle de perpétuer et d’éterniser les peuples !

Exceptionnelle ovation du public quant au discours tenu par le candidat

La protection culturelle débute par un engagement local envers cette dite protection, à ce titre, je vous engage à vous engager, pour la protection de notre patrimoine, et de notre culture !

“OUI” général dans la salle

Ensemble, nous allons changer l’avenir de ce pays !

Cris d'enthousiasme venant de toute la foule présente dans le Zénith, après que le candidat ait levé un doigt vers le ciel en signe d’espérance.

[Ivan Cappelen]

DISCOURS SUR LA LIBERTÉ 179

Au grand Zénith d'Hoysburg, le Président du Conseil était venu défier la droite conservatrice sur son propre sol pour s'adresser aux démocrates, aux libéraux et à tous ceux qui voulaient continuer à vivre dans un pays où l'aisance générale était le première mission de la nation. Il s'avança sur la grande scène en saluant tant à droite qu'à gauche, ses fidèles électeurs venus nombreux ainsi que beaucoup d'indécis venus voir de quoi il en retournait.
Mes chers amis, mes chers compatriotes,

Je salue la jolie ville d'Hoysburg qui bien que très mal gouvernée au niveau local hérite d'un passé phénoménal et participe activement aux programmes fédéraux initiés par la majorité fédérale, qui permet malgré l'absence de politique locale à dynamiser son activité et à égaliser ses couches sociales. Hoysburg n'est pas épargné par les bienfaits de la politique que j'ai mené durant dix années et qui n'aspire qu'à se poursuivre. Je suis heureux de vous rencontrer ce soir, parce que vous êtes l'espoir, vous incarnez la force et la mobilisation nécessaire à la continuité de la gauche et de son action qui a été en tout point bénéfique pour notre pays. Votre volonté, mes amis, votre enthousiaste, votre mobilisation ne servira pas pour des prunes si vous les utilisez lors du prochain scrutin à élire des sénateurs et des congressistes de gauche communiste, vous connaissez déjà les mesures mises en oeuvre par mes Conseils, et vous en connaissez les effets sur votre vie réelle. L'amélioration des salaires, le partage plus équitable des richesses, la réduction du mal-logement, l'accès démocratisé aux universités, l'extension des congés parentaux et payés, les vacances populaires, les soupes populaires, les jurés populaires, les tribunats juridique, la gratuité des services médicaux et des services juridico-légaux, etc, etc.

Hier soir, en Orcadia, dans une folie et un opportunisme abject, deux petits candidats s'en sont pris violemment à nos avancées, à tort évidemment et je me dois de vous reconstituer une vérité mise en lambeau par celles et ceux qui n'ont à coeur que de voir un autre visage à l'Orangerie, sans considération politique et sans considération pour vos intérêts. J'ai été déçu de la droite en qui je pensais voir un adversaire fiable, honnête et qui ne se laisse pas aller de mensonges en contre-vérités. J'ai été déçu en quelque sorte, que la droite reste tristement semblable à elle-même. Monsieur Tidemann a par exemple expliqué comment son engagement politique était venu de la privation de son droit à payer pour une éducation d'excellence pour ses enfants. Ce qui est vrai. Avec la nationalisation des universités et de l'enseignement supérieur, vous n'avez plus le droit de payer une éducation d'excellence pour vos enfants. Vous n'avez plus le droit de payer parce que c'est gratuit et librement accessible à toutes et tous pourvu qu'ils s'en donnent les moyens.
Monsieur Tidemann préfère donner son argent à une école privée, libre à lui. Mais je pense que la majorité de nos concitoyens préfèrent que leurs enfants accèdent aux mêmes écoles et qu'avec le pécule, ils puissent se nourrir plus diversement que de pâtes à l'eau. Beaucoup d'étudiants devaient auparavant choisir entre une école d'excellence et un train de vie décent. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Nous avons bien supprimé un droit ; le droit d'avoir à choisir de sacrifier ses études ou sa santé pour l'immense majorité des étudiants.

D'autre part, cet homme-là n'a rien fait dans sa Principauté, ni dans sa ville pour constantiniser l'éducation ou rendre de plus en plus inégalitaire les coûts d'inscription dans les lycées afin de faire des lycées d'excellence et des lycées au rabais. Dans le même temps qu'il nous accuse de suivre nos convictions, il ne parvient même pas à appliquer les idées qu'il défend. Ce sont ses valeurs, pas les miennes mais s'il les défendait honnêtement, il les auraient mises en oeuvre depuis longtemps dans les secteurs qu'il gouverne. L'éducation secondaire et primaire en font partie.
Cet homme-là, disais-je, défend que puisque la majorité de notre population est constantine ; pas forcément pratiquante. Il faudrait que notre pays le soit également. Il faudrait que parce que ceux qui ont fondé des associations de solidarité, des écoles ou qui participent à la conservation du patrimoine, fussent constantins que nous accordions des privilèges à la religion constantine. Le Conseil Impérial et particulièrement ses membres communistes, ont aussi participé activement à la défense du patrimoine saphyrien, ont fondés des écoles en réhaussant les budgets et ont fondé le plus grand réseau de solidarité qui porte le nom de "Secours Populaires" pourtant, est-ce pour cela que le Saphyr devrait donner une place particulière au Mouvement Révolutionnaire Citoyen ? Est-ce pour cela que nous devrions enseigner dans nos écoles les fondements du communisme ?
Évidemment non. Nous sommes dans un pays libre et la religion, ou le parti politique de ceux qui oeuvrent à la grandeur de notre pays ne doit pas être imposé à tous nos concitoyens. L'État doit être également séparé de l'Église que du Parti politique.

J'ai également ri en écoutant Monsieur Tidemann qui versait dans l'anticommunisme primaire et désuet. Après 168, après 174, nous voilà aujourd'hui en 178 et il se trouve toujours des gens pour penser que le MRC a pour but final de soumettre le pays à Novgrad. Depuis dix ans, la droite se répète et ressasse les mêmes tambouilles erronées. S'ils avaient raison, voilà dix ans que nous serions une République Soviétique. Ce n'est pas le cas, parce que ce n'est pas ma volonté, ni celle d'un seul communiste, ni celle d'un seul socialiste. Cependant si vous permettez d'ajouter quelque chose, la droite nous accuse de vouloir nous lier corps et âme à Novgrad, mais c'est pourtant elle-même qui nous a attaché un traité de libre-échange et de coopération militaire avec la Fédération-Unie. Un traité qui nous oblige à coopérer avec ce pays alors que sa politique militaire est aux antipodes de la nôtre. La Fédération-Unie s'est engagéE dans la guerre du Dawwfiq en envoyant son aviation pour bombarder des populations civiles en laissant à une dicature militaire, le champ libre pour envahir ces populations. Le Saphyr a évidemment et a choisi de combattre aux côtés de la République d'Asnaywana pour l'instauration d'une République au Dawwfiq. Nous sommes opposés à tout projet d'invasion ou de domination du Dawwfiq par n'importe quelle entité, car notre volonté c'est la liberté des peuples et non pas leur domination par des régimes tyranniques. La République Populaire d'Asnaywana n'a pas vocation à envahir le Dawwfiq mais à y instaurer un régime républicain et démocratique, comme nous.
Si demain, vous votez pour la droite. Notre stratégie changera totalement et nous deviendrons les pions de la Fédération-Unie qui nous imposera notre manière de combattre dans leurs intérêts plutôt que dans ceux des peuples exploités. Si demain vous votez pour la droite, vous déshonorerez l'armée en la soumettant au Président McCarthy et en lui donnant le rôle de soutien tactique des régimes autoritaires.

D'autre part, nous avons été accusé de vouloir planifier l'économie, de vouloir rompre avec les traités diplomatiques que nous avons et de vouloir intégrer l'Internationale. Il est vrai que nous avions proposé une intégration en qualité d'observateur dans l'Internationale pour se renseigner à son sujet. Mais aujourd'hui, j'ai la ferme conviction que notre place n'est pas au sein de l'Internationale mais au sein d'une Coopération des Nations, que nous pourrions mener avec Carlomania, avec Ostaria, avec Narois, avec la Dorée, avec Iyroée, avec les déçus de l'Union Phoécienne et d'autres organisations internationales qui ne correspondent pas aux attentes des peuples.
Concernant les traités diplomatiques, oui il faudra en rompre. Il faudra rompre les accords militaires qui nous engagent avec la Fédération-Unie. Il nous faudra rediscuter les traités de libre-échange pour mieux protéger notre agriculture qui ne doit pas être mise en concurrence avec les agricultures étrangères. La liberté de nos agriculteurs c'est celle d'être protégé de l'usage des pires produits chimiques pour devenir compétitifs face aux systèmes agricoles sans foi, ni loi où les ouvriers agricoles tombent comme des mouches de maladie et de faim.
Concernant la planification économique, j'y suis entièrement favorable et j'ai déjà posé un projet de loi la concernant. Oui, malgré la campagne électorale qui a commencé, je travaille encore à l'Orangerie, sur des décrets, sur des lois, parce qu'on m'a élu pour un mandat complet pas pour une période non-électorale. Mais j'entends déjà la droite qui s'écrit dans sa manière propre à elle de jaspiner, que la planification économique c'est le crime d'État suprême envers la liberté des individus. Que si on commence à planifier l'économie, demain on planifiera la vie des gens. Rien n'est plus faux, rien n'est plus erroné. La planification économique telle que les communistes la propose n'est rien d'autre que la modération du système économique capitaliste. Plutôt que chercher à produire au de-là de nos besoins, en gaspillant et en polluant à tout-va, nous proposons d'établir des limites. Cela permettra, outre la modération de l'exploitation de la nature, la modération du travail et son partage, ainsi que la revenu associé. Si nous ne cessons de chercher à produire indéfiniment sur une planète aux ressources et aux réserves irrémédiablement finie, nous arriverons bientôt à la panne sèche, sans retour possible en arrière. Mais si nous économisons nos efforts et nos ressources, nous signons pour un mode de vie durable. Si nous ne cessons de faire de l'homme une marchandise qui doit être la plus compétitive possible, c'est à dire dont le travail doit être le moins coûteux possible et la productivité maximale, nous arriverons à un point où notre condition de vie se rapprochera dangereusement de celles de pays les plus pauvres que nous connaissons. Ce n'est pas enviable, et ce n'est l'avenir qu'aucun de nous ne veut offrir à ses enfants.
Nous avons des paysages magnifiques au Saphyr, nous avons une population libre et vigoureuse, dont le train de vie est modérément aisé. Avons-nous envie que par la recherche de la rentabilité constante, de la compétitivité et de la concurrence illimitée, demain, nos plaines, nos vallons, nos collines servent d'entrepôts et d'usines, que nos forêts servent à étendre les cultures pour l'exportation étrangère, en brûlant tout notre passé, que nos ruisseaux, nos lacs qui ont vu passé l'Histoire de la nation dans leurs reflets clairs et purs soient demain des réservoirs à pétrole, des cours de pesticides et de produits chimiques desquels des marées de poissons morts flottent ? Avons-nous envie que par ces mêmes causes, notre vie ressemble de plus en plus à la vie des Sunyixianais d'il y a cinquante ans quand le pays était alors le pays, le plus pauvre du monde ? Je n'ai aucune envie de voir nos enfants jouer dans des flaques de mazout avant de rejoindre leur école délabrée, puis de grandir dans les usines du pays pour fabriquer des productions fédérées, sous-traitées sur notre sol national, devenu l'usine des pays dominants ?

La première des libertés et celle que sont les seuls à défendre communistes et éco-socialistes, main dans la main, c'est la liberté de s'émanciper du travail sitôt que l'effort nécessaire a été accompli. Bien sûr, nous n'en sommes pas encore là mais nous nous y rapprochons de jour en jour. Par ailleurs, vous le savez mes amis, le scrutin qui approche opposera frontalement les communistes avec la droite populaire. Ce sont les deux forces politiques qui sont le plus à même de remporter ce vote. Eh bien regardons du côté des autres libertés pour voir quel sera l'avenir que nous réservera notre bulletin de vote.
Si vous votez à droite, qu'obtiendrez-vous ? L'interdiction de l'avortement volontaire, l'interdiction du mariage entre personnes de même sexe, l'adoption uniquement pour les couples hétérosexuels ayant des difficultés prouvées à procréer. Est-ce que c'est cela que vous voulez ? Alors qu'il aura fallu des décennies de combats acharnés pour obtenir que les femmes puissent contrôler leur naissance et avorter librement, alors qu'il aura fallu des décennies de combats et des manifestations monstrueuses, pour l'obtention de la possibilité du mariage entre couples de même sexe, alors qu'il aura fallut des décennies pour rappeler qu'un adulte seul, ou qu'un couple sans soucis de sa composition étaient capables d'élever un enfant ; voilà que la droite populaire a décidé de balayer toutes nos avancées d'un revers de la main.
Au nom des valeurs de notre pays, il faudrait renoncer au contrôle des naissances par les femmes enceintes elles-mêmes, il faudrait renoncer au droit de tous les citoyens de voir leur mariage reconnu quelque soit le sexe de la personne avec qui ils se lient ? Le sexisme n'est pas une valeur saphyrienne. L'homophobie n'est pas une valeur du Saphyr. Le progrès, la paix, la prospérité, la tolérance et l'humanisme sont les valeurs du Saphyr et ces valeurs-là sont inconciliables avec les volontés réactionnaires et haineuses de la droite populaire et "patriote".

Sur la question générale de la société, on nous accuse d'avoir instauré une forme de dépendance notamment économique envers l'État. C'est tout à fait vrai, en quelque sorte. L'offre dépend mécaniquement et nécessairement de la demande. La seule chose que nous ayons faite, c'est d'avoir par la cotisation sociale et la redistribution créer plus de demande. Pas une demande artificielle ou superfétatoire ; nous n'avons pas créé un "État obèse" comme aiment le dire sans expliquer, ni comprendre l'expression, la droite ; mais en permettant à des masses pauvres de pouvoir subvenir à leurs besoins minimaux en achetant ce dont elles avaient vraiment besoin pour mieux vivre, nous avons relancé une demande pérenne et saine.
En supprimant la redistribution, la demande nationale va décroître avec le cortège terrible de conséquences que l'on connaît : moins de demande signifie la dévalorisation de l'offre menant à moins d'emplois, donc plus de licenciements, faillites et chômage de masse ; sans compter l'impact humain de ces milliers de gens sans emploi, ni aide sociale. Tout cela va encore réduire la demande intérieure et mènera à une profonde crise économique et sociale dont les seules sorties possibles seront un retour au modèle que nous avons instauré ou la production massive pour l'importation, c'est à dire que nous travaillons pour vendre à des puissances étrangères. Nous deviendrons une colonie économique de la Fédération-Unie.

La redistribution n'est pas une forme de dépendance, nous n'attendons et n'exigeons rien de celles et de ceux qui reçoivent des aides sociales. Ils se débrouillent très bien pour les dépenser utilement et relancer d'eux-mêmes la demande du pays. Au contraire, pour ces gens-là qui sont un certain nombre, nous leur offrons une certaine forme de liberté. La liberté de penser à autre chose qu'au retour forcé au travail. C'est malsain d'être obsédé par le retour à l'emploi qu'importe les conditions, sans prendre le temps de se former, de chercher un emploi utile ou adapté à soi. C'est pourtant là où veulent vous pousser la droite et le centre en dérégulant à tout va. Ils imaginent plein de choses. Monsieur Nystrom, s'imagine qu'il y a un mur entre une élite bureaucratique qui aurait des voitures de fonction, des salaires indécents et des privilèges à ne plus savoir qu'en faire. C'est évidemment faux, mes Conseils ont participé à rendre la fonction publique plus proche du peuple à envoyer des commissariats, des administrations, des postes et des lieux d'enseignement dans les banlieues et dans les campagnes. Les fonctionnaires n'ont pas la belle vie, ils travaillent eux-aussi et durement.
La fonction publique permet non seulement aux marchés privés d'être justement encadré mais également d'être renforcés. Si la fonction publique ne distribuait pas : il y aurait beaucoup de débouchés nationaux et nos starts-ups n'auraient aucun client. Si la fonction publique n'éduquait pas également tous nos jeunes : le marché privé n'aurait pas de salariés formés pour des métiers à haute valorisation. Si la fonction publique ne soignait pas équitablement tout le monde : le marché privé n'aurait une main d'oeuvre aussi vigoureuse et elle devrait payer des sommes immenses pour payer des mutuelles privées à leurs employés.

Chers amis, voilà la vérité ; le vrai camp de la liberté, ceux qui sont prêts à la défendre concrètement ce sont les communistes. La droite et le centre vous promettent la liberté des plus riches : la liberté de payer pour une éducation d'excellence, la liberté de fonder une entreprise, la liberté de licencier comme bon nous semble, la liberté de payer pour recevoir de meilleurs soins. Dans chacune des libertés qu'ils défendent, ils ne s'adressent qu'à ceux qui en ont les moyens en mettant sur le côté la grande majorité de la population.
Dans toutes les libertés que nous défendons : la liberté de sérénité quant à l'avenir sur la question sanitaire, médicale, sociale, économique, universitaire ou professionnelle ; nous nous adressons et nous promettons la liberté à tous et à toutes.

Chers amis, chers compatriotes, je vous remercie !
Vive le Saphyr ! Vive la liberté !