

J’étais cet après-midi à Odyssia dans ma principauté de Wyvaldie. J’ai pris plaisir à me promener dans le hall principal de la gare pour y converser avec certains de ces milliers de citoyens qui, chaque jour, utilisent le train pour traverser notre pays ou simplement faire la navette entre chez eux et leur lieu de travail. Ces citoyens font un effort qui doit être encouragé. Si nous voulons une, et c’est le cas de l’USÉ, une politique environnementaliste sérieuse, nous devons prendre des engagements aux conséquences réelles sur la pollution mais qui ne proposeront pas un bouleversement total des vies de tous les saphyriens qui, disons-le, n’y sont pas prêts et c’est bien normal.
Aujourd’hui, une minorité de saphyriens, certes très bien représentée dans la classe politique, prend très fréquemment l’avion pour effectuer des vols intérieurs. Ce qui revient donc à utiliser un moyen de transports extrêmement polluant pour réaliser des distances que des trains couvrent parfois en des temps franchement comparables. Je ne donnerais aucun nom mais, dans ma principauté de Wyvaldie, j’ai connu quelques élus qui ralliaient la capitale fédérale voisine en avion. Comment l’accepter ?
L’USÉ ne le fait pas. Nous voulons interdire les vols intérieurs si il existe une alternative ferroviaire ou en transport en commun qui soit raisonnable. Les avions sont extrêmement énergivores et les laisser voler pour une minorité qui pense parfaitement normal de faire plusieurs très courts trajets plusieurs fois par semaine n’est pas digne d’un dirigeant politique qui entend mener une politique sérieuse de protection de l'environnement. Président du Conseil, George Fortam sera un leader cohérent qui mènera une vraie politique écologiste et donc proposera cette interdiction qui mettra fin à une aberration sur le plan environnemental.