[OFI] Brèves et nouvelles

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Bulletin du 22 juillet 203

• La Principauté d'Abydos dans la tourmente suite au coup d'État à Narois
  Alors que l'Empire de Narois subit une crise majeure suite aux affrontements entre des factions de ses forces armées et ce qui a été décrié comme un coup d'État militaire par son gouvernement, la Principauté d'Abydos, dominion saphyrien enclavé par Narois, est dans une position plus délicate que jamais. Le gouvernement local a ainsi avoir demandé au Capitaine-Général d'Abydos de prononcer la fermeture immédiate des frontières aux autorités naroisiennes, pourtant en contradiction avec le traité constitutionnel, en évoquant des circonstances exceptionnellement graves nécessitant de suspendre cette partie du traité avec l'Empire de Narois, et constatant une incapacité pour celui-ci de respecter ses engagements vis-à-vis du traité. Dans le même temps, le Premier Ministre a annoncé qu'un accueil serait organisé à la frontière entre Abydos et Narois pour les réfugiés, notamment politiques, qui fuient les violences à Narois.
  Du côté saphyrien, même si le Ministère de la Diplomatie n'a pas encore prononcé d'ordre d'évacuation des ressortissants, le Haut-Consul aurait donné l'ordre de fournir une assistance logistique pour aider les ressortissants saphyriens et des pays membres du Samvelde à évacuer dans la limite de la sécurité de ses agents. Un geste prudent pour beaucoup, mais qui a aussi suscité des critiques notamment de la part des familles des travailleurs de l'Ambassade du Saphyr à Arteylia, qui ont rappelé ne plus avoir le moindre moyen de contacter leurs proches encore coincés dans une capitale en état de siège et de quasi guerre civile.
  Dans le même temps, le Capitaine-Général a confirmé qu'une opération militaire serait menée conjointement avec la Légion Expéditionnaire du Saphyr, en application des clauses de protection du traité constitutionnel, afin de garantir la protection des frontières de la Principauté d'Abydos, évoquant également que les 2000 hommes de la Garde d'Honneur seraient nettement insuffisants pour assurer la sécurité des abydosiens.
  
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• La nouvelle politique alimentaire du Rígland suscite l'approbation des consommateurs et les critiques de certains agriculteurs
  Même si la politique diplomatique aura monopolisé l'attention médiatique, cette journée a également été celle d'une première conclusion pour le projet du gouvernement de Rígland de privilégier les produits alimentaires issus de l'agriculture biologique et locale dans les cantines et centre de restauration des établissements publics de la Principauté, notamment scolaires et médicaux. Pour les associations de consommateurs et ceux qui profitent directement de cette nouvelle politique de restauration, la décision est saluée : l'Institut pour une Alimentation Saine au Rígland, association militant pour la production agricole biologique et les circuits courts estiment ainsi que cette politique, en plus de permettre de garantir la qualité alimentaire des repas de patients et d'écoliers pour qui c'est parfois le seul repas de la journée, donne un coup de pouce aux agriculteurs qui veulent passer au bio en leur garantissant une demande constante. Dans les hôpitaux, la réputation des plateaux repas a légèrement remonté dans l'estime des patients, et dans les écoles, si certains intendants se sont plaints de la difficulté de remplacer des grands favoris comme les tranches de cheddar, le poisson pané ou les cordons bleus de l'alimentation des plus jeunes, dans certains établissements comme l'École Håkon Roinestad à Karlsburg, cette nouvelle politique a poussé le corps professoral à être créatif, en encourageant les enfants à découvrir par eux-mêmes des recettes de plats typiques de la région pour apprendre la gastronomie et les produits du terroir, et en les sensibilisant par la même occasion à l'impact écologique et sanitaire de leur alimentation.
  Tout n'est pas rose pour autant : certains établissements ont critiqués les surcoûts engendrés par cette nouvelle politique imposée, craignant qu'ils viennent peser sur les budgets de certains établissements scolaires qui peinent déjà à fournir le matériel nécessaire pour permettre aux professeurs d'enseigner.
  Du côté des agriculteurs également, si l'accent mis sur la production local a été fortement apprécié, le fait de privilégier l'agriculture biologique a suscité des remous : certains comme Arild-Torfinn, fermier de 57 ans, ont ainsi témoigné que rentabiliser la production agricole alimentaire via les circuits courts était déjà suffisamment difficile pour en plus mettre la pression sur ceux qui peinent à écouler leur production en imposant le coût du passage à l'agriculture biologique.
  Malgré tout, le choix a tout de même été apprécié par l'IASR, qui recommande également des politiques plus approfondies pour aider et encourager à passer au biologique (qui représentait l'année dernière 11,8% de la production au Rígland), et pour assurer que le prix de cette politique ne pèse pas trop sur les budgets des administrations locales, pour promouvoir une alimentation bio, locale et accessible à tous.
  

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Bulletin du 1er août 204

• L'émoi sur la découverte du génocide des graznaviens suscite un élan d'engagement
  Alors que quelques centaines de soldats ont été autorisés à revenir du front, des images (non-officielles) et des témoignages n'ont cessé de se répandre depuis l'adresse du Président du Conseil au Sénat sur la guerre en Oxanna. Si la retenue assumée appliquée par le Ministère de la Guerre sur les jugements en Cour Martiale a fait grincer quelques dents notamment au regard du droit international humanitaire, il n'y a eu que très peu de cas de violence vis-à-vis des prisonniers de guerre oxanne, souvent cantonnés à ceux en charge des camps.
  Alors que les troupes légionnaires, particulièrement sollicitées depuis le début du siècle, ont passées plusieurs années à tenter de se maintenir tant en effectifs qu'en matériel sur le théâtre oxanne, un renfort inespéré a comblé le manque : nombre de saphyriens et étrangers ont afflués dans les centres de recrutement pour devenir légionnaires. Et pour la première fois depuis près de 30 ans, le nombre de recrues potentielles pour la Légion Expéditionnaire a dépassé celui pour l'Armée Continentale, qui est pourtant la principale branche des Forces Armées.
  Face à cet afflux de recrues, les officiers généraux ont appelés les volontaires à ne pas faiblir dans leur volonté de s'engager. Ceux-ci ont annoncé réclamer à leur Ministère davantage d'investissements matériels pour assurer la mise en place de plusieurs nouveaux régiments correctement équipés, et pour permettre l'entraînement rapide des nouvelles recrues sur un front qui continue de s'avérer couteux en effectifs mobilisés.
  Cet afflux a également motivé des discussions sur l'organisation de la Légion. Jusque là divisée en 3 grands corps (les légionnaires étrangers, les légionnaires marins et les légionnaires parachutistes), le nombre important de nouvelles recrues venues du Saphyr, d'Abydos et du Dawwfiq, mais aussi de République Constantine, du Cazanistan et de Narois, ont fait émerger une proposition de réorganiser le corps étranger de la Légion en deux corps distincts, l'un regroupant des soldats issus du Samvelde et l'autre regroupant des soldats venus de nations tierces.
  Beaucoup d'officiers ont également encouragés ceux qui voulaient s'engager mais ne pouvaient pas rejoindre les rangs des Forces Armées à s'engager dans des organisations humanitaires pour venir en aide aux victimes de la guerre et des horreurs du régime oxanne.
  
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• Déploiement militaire conséquent à Abydos en pleine période électorale, l'ambassade à Narois provisoirement évacuée
  Après plusieurs mois qui ont vu l'aéroport d'Abydos se transformer en base aérienne de transfert de troupes, la Principauté d'Abydos héberge maintenant une garnison complète de soldats saphyriens issus de la Légion Expéditionnaire, chargés d'assurer la protection du territoire suite au renversement du gouvernement naroisien.
  Au total, 2 brigades de parachutistes représentant près de 12800 hommes sont maintenant en place à Abydos, ayant supplantés le rôle de la Garde d'Honneur dans les tâches de défense de la cité-État, et exerçant des tâches de garde-frontière avec Narois, alors qu'Abydos n'avait pas connu de frontière dure avec Narois depuis la mise en place du traité constitutionnel.
  Les citoyens d'Abydos se sont dit pour beaucoup rassurés par la présence des soldats saphyriens. "Il suffit qu'on regarde par la fenêtre pour voir de l'autre côté de la frontière un pays qui a sombré dans l'anarchie et qui vit à nouveau sous la dictature. Mais maintenant qu'ils [les saphyriens] sont là, on sait qu'il ne nous arrivera rien. Et tant mieux, parce qu'imaginer ce qu'il se passe de l'autre côté des collines, c'est terrifiant" témoigne ainsi Giovanna M., citoyenne et native d'Abydos de 84 ans, née sous le Royaume-Uni d'Orient et d'Aralame et qui a connu l'effondrement, la naissance de Narois et la dictature frazziliste.
  Cette crise est survenue alors que le Conseil Général d'Abydos, son parlement, est censé être renouvelée au cours des élections qui auront lieu le 7 août. Les différentes listes se sont accordées sur une union nationale en soutien au gouvernement en place, le temps que le calme revienne dans la région. Le Premier Ministre Bruno Öberg a annoncé que parmi les points essentiels défendues par l'union nationale, il y aurait la mise en place d'une défense permanente à Abydos et le déploiement de troupes du Samvelde pour assurer la protection de la ville.
  Et c'est également au cours du mois qu'un nouveau Capitaine-Général devra être nommé par l'Empereur en sa qualité de Prince d'Abydos. Une nomination d'autant plus complexe que le Capitaine-Général sortant, Albino Sinibaldi, n'a pas été en mesure de proposer un successeur au Premier Ministre Öberg en raison du contexte tendue de ces derniers mois. Le résultat des élections du Conseil Général permettra peut-être toutefois d'éclaircir l'horizon d'Abydos.
  Et tandis que la Principauté d'Abydos est en pleine agitation suite à la crise naroisienne, la diplomatie saphyrienne a décidé de plier bagage et de quitter le territoire de l'Empire de Narois.
  Une décision qui n'émane pas toutefois du Ministère de la Diplomatie, ni même de la junte aux commandes à Arteylia.
  N'entretenant aucun lien avec les autorités naroisiennes en place depuis le coup d'État du 22 juillet 203, et principalement concentré sur l'aide aux évacuations des ressortissants saphyriens, l'Ambassadeur de Sa Majesté Impériale à Arteylia, Karl-Orion Garness-Lindersen, a ordonné aux derniers personnels diplomatiques d'évacuer vers Abydos dans la nuit du 31 juillet au 1er août 204, évoquant une situation diplomatique "insoutenable" quant à la position du Saphyr sur la reconnaissance du gouvernement militaire ou du gouvernement en exil, et évoquant la volonté de protéger ses diplomates de représailles tout à fait évitable. Celui-ci s'est défendu de toute initiative politicienne, estimant qu'il se devait de mettre autant de saphyriens que possible en lieu sûr et que sa place était bien davantage à Abydos qu'à Arteylia pour défendre les intérêts de l'Empire vis-à-vis de Narois - et il a également affirmé que l'Ambassade serait immédiatement redéployé dès lors qu'un gouvernement serait reconnu. Mais en attendant les consignes du Ministère de la Diplomatie, et en l'absence d'interlocuteur du côté naroisien, l'Ambassade du Saphyr à Narois opère donc désormais depuis Abydos.
  
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• La hausse de la consommation de drogues fait craindre une crise de toxicomanie
  La diplomatie chargée de ces derniers temps n'a pas fait faiblir les organisations de santé au Saphyr, qui ont remarqué une hausse inquiétante des recensements de consommateurs de drogues douces et dures, et ont estimé que faute de moyens consacrés, il y avait à craindre une augmentation sensible du nombre de décès par overdose.
  À Katalina et dans le Njördland, les États les plus touchés par les problèmes de toxicomanie (on compte plus de 8 morts par overdose pour 100 000 habitants), cette hausse ne s'est pas encore fait ressentir mais suscite néanmoins des inquiétudes de la part des établissements de santé locaux. En Wyvaldie et en Skadie, également sujets dans une moindre mesure aux problèmes de drogue (avec près de 6 morts par overdose pour 100 000 habitants). Enfin, à Orcyssia et dans le Palatinat, si le taux de mortalité lié à la toxicomanie reste raisonnable (4 morts pour 100 000 habitants), la capitale fédérale est l'État qui en connaît toutefois la plus forte hausse, avec 15% de décès liés à la consommation de drogues en plus par rapport à l'année passée.
  La production, le commerce et la consommation de cannabis et les produits dérivés de CBD sont illégaux sur l'intégralité du territoire saphyrien, au même titre que toutes les drogues, douces et dures. La consommation de cannabis reste courante, et en dehors de situations de trafic, est assez peu réprimée par la police. Un premier débat a eu lieu au Rígland il y a 3 ans, lors de l'établissement du Code de l'Ordre Public, sur la question de la légalisation du cannabis, mais sans suite.
  
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• Les nouveaux pénitenciers fédéraux de Lochford et d'Hoysburg ont commencés à recevoir leurs premiers prisonniers
  Les deux projets de construction de nouveaux pénitenciers fédéraux à Lochford et à Hoysburg se sont terminés, et les deux nouvelles prisons ont ouverts leurs portes, accueillant de nouveaux prisonniers transférés depuis les prisons déjà existantes, principalement des détenus des secteurs de basse sécurité.
  A Hoysburg, l'ouverture du nouveau pénitencier a été très appréciée par les orcadiens, pour qui la crainte d'un laxisme judiciaire dû à un manque de moyens des autorités carcérales a été un marqueur important lors de la dernière campagne princière. A Lochford toutefois, des associations locales ont dénoncés l'implantation de cette nouvelle prison, sur le territoire déjà restreint de la Cité Libre, et des associations de résidents riverains ont également dénoncés un projet qui allait nuire à la valeur des terrains et à la sécurité dans les environs. Toutefois, même si certains estimaient qu'il aurait mieux valu étendre le pénitencier existant, d'autres leur ont opposés qu'au vu de la suroccupation très importante (près de 10% de prisonniers de plus que la capacité carcérale dans la Cité), créer de nouvelles infrastructures d'accueil pour les prisonniers était plus qu'urgent.
  Dans l'ensemble, les autorités locales et les fonctionnaires du Ministère de la Justice ont estimés que la mise en place de ces infrastructures allait permettre de soulager quelque peu les prisons saphyriennes, qui depuis quelques années sont constamment proches de la surpopulation.
  

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Bulletin du 23 août 204

• Le Président du Conseil, Alexander Auber, diminué en réunion du Conseil
  Alors que ces dernières années, le Président du Conseil Impérial Alexander Auber s'affichait bien plus fréquemment avec une canne lors de longs déplacements, les rumeurs qui enflaient sur son état de santé ont repris de plus belle alors que celui-ci aurait été vu se déplaçant avec grande difficulté, s'aidant tant bien que mal avec sa canne dans l'enceinte du Sénat Impérial et plus récemment, alors qu'il se rendait en réunion du Conseil Impérial vendredi dernier.
  Si son entourage proche a démenti tout problème de santé chronique, estimant au contraire qu'il s'agissait d'une condition tout à fait normal en prenant de l'âge et qu'elle ne l'empêcherait en rien d'assumer sa charge jusqu'au bout, d'autres personnes, notamment fonctionnaires du service civil assignés à l'Orangerie, ont estimés que le Président du Conseil pourrait être trop affaibli pour rester en fonction jusqu'au terme de la législature, qui devra cesser de siéger dans 20 mois au plus tard, et que si son état de santé se dégradait davantage, celui-ci pourrait être contraint de démissionner, laissant la présidence du Conseil à son Vice-Président, ou de demander à l'Empereur une dissolution anticipée du Parlement. Dans tous les cas, la question de son maintien au leadership de l'ADP pour les élections à venir est posée sérieusement de tout côté, faisant craindre une bataille de pouvoir à venir entre l'aile orcadienne de l'ADP, nettement conservatrice, et l'aile skjördlandaise, plus modérée.
  Des sources proches du Secrétaire Général de l'Orangerie, Aaron Nikolas Rikartsson, ont estimés que quoi qu'il arrive, "le Président du Conseil n'est aucunement incapable d'exercer ses fonctions" et que "celui-ci prendra la décision adéquate si d'aventure il n'était plus en mesure d'assumer sa charge, comme l'homme d'État responsable qu'il est". Alors que ce dernier doit se rendre à Kalopoles dans la semaine pour participer à l'ouverture des négociations sur le plan de paix pour Oxanna, d'aucun ont également affirmé qu'il était encore à l'heure actuel "le plus à même de défendre les intérêts de l'Empire, comme il l'a montré au monde lors de son adresse au Sénat et en jouant parfaitement son rôle de dirigeant dans la guerre d'Oxanna".
  
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• La saison estivale frappe durement le Saphyr et le Samvelde
  Si l'Empire est habitué aux étés doux, comme le rappelait l'Empereur Michael IX il y a 50 ans, celui-ci s'est avéré bien au-delà de la moyenne habituelle, suivant un trend d'augmentation des températures pendant les saisons chaudes et des intempéries à travers le pays.
  Cet été, qu'il s'agisse de fortes chaleurs ou d'orages violents, le Saphyr a été servi : depuis près de 10 jours, toute la partie nord du pays, particulièrement la Skadie, l'Orcadie et le Skjördland, ont subi des pluies diluviennes et des orages violents qui ont endommagés un nombre important d'infrastructures, et font dores et déjà craindre des crues importantes du fleuve Doyalven allant de Lochford à Freyrssen, et des innondations dans les vallées de Skadie et d'Orcadie. Certaines routes de campagne et de montage ont déjà été considérées comme impraticables en raison des risques liés aux imtempéries. Si la situation est revenue à peu près à la normale dans l'après-midi, la saison des orages pourrait reprendre de plus belle avant la fin du mois, et les autorités météorologiques appellent à la plus grande prudence.
  A l'inverse, dans le Sud du pays, c'est la chaleur et le manque d'eau qui font le plus craindre un désastre environnemental : les vagues de chaleurs qui ont frappé et persistent en Wyvaldie et au Rígland particulièrement ont provoqué une sécheresse importante, l'eau potable et l'eau agricole se raréfiant. Les agricultures, par ailleurs, s'attendent déjà à perdre quantité de récolte en raison de la chaleur persistante, et des comtés et cités ont déjà appelés les habitants à limiter leur consommation d'eau, même si aucune mesure de rationnement n'a été pris au niveau des gouvernements princiers. La sécheresse signifie également un risque d'incendie accru, tout particulièrement pour les forêts wyvaldiennes et les landes ríglandaises, qui sont désormais classés à risque élevé, de même que certaines zones agricoles asséchées et insuffisamment irriguées.
  Le reste du Samvelde n'est pas en reste : l'été frappant le Saphyr a également été rigoureux en Karelya, où les orages n'ont pas cessés depuis près de 2 semaines - même si ceux-ci ont été d'une intensité modérée en comparaison aux orages qui frappent le Nord du Saphyr. Au Burghaven également, l'été s'est ressenti fortement, bien qu'il ait été un peu plus doux et moins sujets aux risques de feux de forêts que l'année passée - les météorologues ont toutefois constatés que la température générale du pays avait été bien plus importante cet été que tous les étés précédents depuis près de 20 ans. Au Dawwfiq, enfin, la chaleur a durement frappé le pays, qui subit une très grave sécheresse et pourrait solliciter l'aide internationale pour surmonter la crise.
  
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• Crise humanitaire en vue au Dawwfiq
  Comme dit précédemment, les autres pays du Samvelde - comme le reste du monde - ont été témoins et victimes de conditions climatiques particulièrement difficiles au cours de cet été. Au Dawwfiq, encore en voie de développement, les conditions d'autant plus difficile et la faiblesse des infrastructures ont fait de la sécheresse un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire du pays.
  Un accident survenu en mai dernier à la station d'épuration principale d'Afbarwaqo a considérablement réduit les capacités d'approvisionnement en eau potable de la capitale et des villes moyennes. La vétusté des infrastructures de stockage et de transport de l'eau ont également causé des problèmes et depuis juillet, l'eau est strictement rationné au Dawwfiq. Malgré tout, celle-ci reste insuffisamment disponible, et le gouvernement s'est vu contraint d'importer des bouteilles d'eau potable qui sont distribués dans les villages isolés et les quartiers défavorisés des grandes villes. Le plus inquiétant, pour les autorités, est la difficulté d'approvisionnement en eau des zones agricoles. Peu développée en raison de la surface principalement désertique du pays et tout juste en capacité de répondre aux besoins de la population, le secteur agricole dawwfiquien a déjà vu sa production se rétracter, de quoi faire craindre au gouvernement une pénurie de denrées agricoles qui menacerait la sécurité alimentaire des dawwfiquiens.
  
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• Guerre de gangs dans la banlieue de Freyrssen en Skadie
  Un règlement de compte d'il y a une semaine, qui avait vu une jeune femme de 27 ans abattue de nuit devant un cinéma de Freyrssen, aurait provoqué une guerre de gangs entre un groupe criminel natif de Freyrssen et un cartel de trafiquants de drogues basé à Korsarhüs, où le crime organisé est très développé par rapport aux autres villes de Svin. L'apogée de ce conflit entre criminels aurait eu lieu hier soir, alors qu'une fusillade a éclaté près de la gare de Freyrssen. Rapidement interrompue par l'intervention de la police skadienne, la fusillade n'a heureusement fait aucun mort, et une douzaine de personnes ont été arrêtées dont au moins 5 tireurs actifs. La police fédérale est ensuite arrivée sur les lieux, et a pu confirmé le caractère interrégional des opérations de l'une des organisations criminelles impliquées. Une vingtaine de personnes potentiellement impliqués dans cette guerre des gangs sont activement recherchés.
  Dans une ville qui est peu sujet aux incidents par arme à feu - et dans un pays où le nombre de meurtres par armes à feu liés au crime organisé demeure très faible - l'évènement a beaucoup choqué. Le voisinage, de son côté, a critiqué les conséquences à long terme de ce genre de violences, ainsi que les dangers représentés pour les familles vivant dans ces quartiers défavorisés en proie aux violences liés aux trafics, et exhortent les autorités d'investir davantage de moyens pour lutter contre le crime organisé. Certains reprochent ces violences aux organisations venues de Korsarhüs, et estiment que la Skadie n'a fait que subir la criminalité émanant de cette ville, connue pour être un siège historique d'organisations criminels depuis l'époque pré-impériale.
  L'enjeu de ce conflit de territoire entre organisations criminels, liés au trafic de stupéfiants, ramène également la lumière sur la hausse récente du taux de toxicomanie dans le pays, et de la montée de la consommation de drogues dures et douces, et des décès qui y sont liés, montée qui est d'ailleurs particulièrement marquée en Skadie et en Wyvaldie, ainsi qu'au Njördland, à Katalina et à Orcyssia.
  

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Bulletin du 31 août 204

• Les conditions climatiques s'atténuent dans tout le pays mais frappent encore durement les grandes villes dans le Sud
  La vague de chaleur qui a frappé le Sud du pays a suscité une réaction rapide des pouvoirs publics locaux, lesquels ont redoublé d'attention au Rígland et en Wyvaldie en vue de prévenir d'éventuels incendies dans les campagnes. Si plusieurs départs d'incendie ont été signalés à divers endroits notamment dans les grandes zones agricoles longeant les fleuves du Sud, tous ont pu être circonscris à temps. La vigilance accrue dans les zones forestières a néanmoins forcés de nombreuses annulations de réservations dans des zones de camping et des petits villages très prisés pendant la période des vacances. Et concernant les agriculteurs, si ceux-ci ont pu amortir leurs pertes en Wyvaldie où un plan de subventions a été mis en place pour venir en aide aux producteurs les plus touchés par les vagues de chaleurs, au Rígland, la sècheresse n'a pas épargné le secteur agricole qui s'attend à une année noire en terme de production. Malgré la vigilance accrue et l'accent mis sur la prévention, la baisse générale des récoltes en Wyvaldie, qui compte pour un quart de la production agricole nationale, et surtout au Rígland, qui compte pour un tiers de la production agricole nationale, a conduit les institutions représentatives des agriculteurs à mettre en garde sur des pénuries de produits alimentaires, une augmentation des importations alimentaires et une baisse des exportations notamment dans le secteur du bois et du papier, pourtant une industrie phare pour le Saphyr.
  Au Nord, notamment au Skjördland, les pluies importantes qui ont continués pendant plusieurs jours ont menés le gouvernement local à émettre des notices d'alerte aux populations. Toutefois, aucune crue importante n'a été signalée. Plusieurs petits villes ont dû être évacués, mais sans pour autant de dégâts matériels trop importants en dehors des zones de campagne.
  Mais si les territoires saphyriens ont été relativement épargnés, dans les grandes villes et notamment dans le Sud encore sujet aux fortes chaleurs, les conditions climatiques continuent de frapper durement les milieux urbains. De nombreuses lignes ferroviaires ayant dû ralentir les vitesses sur les lignes directes, amenant à de nombreuses annulations. Il en va de même pour le trafic aérien, qui a été limité en raison des difficultés d'entretien des appareils dans des aéroports en manque de moyens pour faire face aux vagues de chaleur. Beaucoup de retours de vacances ont été perturbés, et les autoroutes ont été bondés toute la semaine. Dans les villes mêmes, les transports en commun ont eu grand peine à s'adapter aux hausses des températures : à Orcyssia, où peu de mesures ont été prises pour y faire face, sur certains lignes de métro le manque de climatisation du système souterrain vieillissant a provoqué des chaleurs extrêmes et mené à des malaises fréquents et à de nombreux retards - il en va de même dans les bus, certains véhicules n'ayant même pas pu circuler par crainte de surchauffe des batteries. Les seuls transports épargnés ont été les tramways ouverts et les navettes fluviales, toutefois encore monopolisés par les touristes.
  Toujours dans la capitale, les fortes chaleurs ont provoqués des craintes sur la fiabilité du réseau électrique. La centrale nucléaire de Wyslerhaven, au Sud-Ouest de la métropole, a failli être complètement arrêtée en raison de craintes pour la stabilité des réacteurs, et le réseau électrique souterrain de la capitale a été mis à rude épreuve dans les grandes avenues goudronnées, faisant craindre des coupures de longue durée dans certaines préfectures et certains districts métropolitains.
  De manière générale, l'été rigoureux a été moins sujet aux désastres environnementaux que par le passé, mais continue de susciter des inquiétudes, notamment si ces chaleurs importantes venaient à s'accentuer davantage au fil des années. Malgré tout, la population s'est jugée globalement satisfaite par les réactions des gouvernements locaux, avec une satisfaction toutefois nettement plus ressenti dans les campagnes que dans les villes.
  
  
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• L'enquête de la Police Impériale du Trésor sur les finances des partis politiques se poursuit sans grandes avancées
  La Police du Ministère du Trésor, chargée l'année dernière par la Présidence du Conseil de renforcer sa surveillance sur les finances des partis politiques en vue d'appliquer les lois de lutte contre la corruption dans le milieu politique, a annoncé avoir mené plusieurs perquisitions dans quelques locaux appartenant notamment à des partis politiques locaux affiliés à presque tous les partis politiques fédéraux, à l'exception du GRP. La Police Impériale du Trésor s'est refusé à tout commentaire officiel sur ces perquisitions, essentiellement dû à des dossiers de finances de campagne qui n'auraient pas été remises à temps à la Commission des Affaires Politiques - mais l'absence de grandes opérations dans le cadre de ces investigations, pour certains anciens officiers de la police financière fédérale, serait un aveu officieux du manque de pièces à charge dans le cadre de ces opérations.
  Un manque de pièces à charge qui s'expliquerait tout simplement, pour certains, par un abandon des pratiques de corruption dans la classe politique saphyrienne. Joseph, 34 ans, professeur d'histoire à Illys, commente ainsi : "La corruption n'est plus un problème chez nous. Nos élus sont pas toujours très soucieux des intérêts de leurs électeurs, c'est sûr... Mais on leur a assez montré qu'on voulait mener la vie dure aux politiciens corrompus. Aucun candidat n'a envie de devenir la nouvelle Nora Paulsen, on le ressent bien." Un propos faisant écho à l'affaire Paulsen, qui avait mené une parlementaire de la CMD, Nora Paulsen, à fuir le pays après qu'un mandat d'arrêt soit émis à son égard pour des cas de corruption relevés par la Commission des Affaires Politiques. Pour d'autres, en revanche, la situation demeure la même : "Tout ça se sait chez ces gens-là. La corruption elle existe, elle est bien cachée mais en grattant un peu la surface on la repère tout de suite. Et si les juges ne trouvent rien, c'est juste qu'ils ne cherchent pas assez bien." commente ainsi Melania, 29 ans, vendeuse de prêt à porter à Leipzigton. Un policier fédéral de la Police du Trésor, qui a souhaité rester anonyme, a ainsi confié à l'OFI : "On a commencé la chasse à la corruption alors qu'un Vice-Président avait tenté de tuer le Président en place, alors que des gouvernements locaux lançaient des attaques contre des policiers fédéraux, alors qu'on découvrait des collusions entre le chef du gouvernement fédéral et un espion borowenien... Depuis, la responsabilisation de la vie publique est devenu un enjeu constant et les mentalités ont évolués. Même si on faisait notre travail à charge contre des partis, on aurait du mal à trouver du sale, tout simplement parce que les magouilles politiciennes, ça ne marche plus aussi bien qu'auparavant.".
  Malgré ces investigations, la confiance en la classe politique demeure assez élevée, même si quelques critiques ont été émises ce mois-ci après l'examen au Sénat de la loi fédérale sur les traitements de l'administration de l'Empire, qui prévoit une hausse générale des revenus versés par le gouvernement fédéral aux parlementaires, ministres et juges. Dans l'ensemble, près de 67% de la population estime pouvoir avoir confiance en la majorité des acteurs de la vie politique saphyrienne.
  
  
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• Élan de solidarité de la société civile en faveur du Dawwfiq
  Alors que les gestes forts ont été attendus de la part des pouvoirs publics au Dawwfiq et dans le Samvelde, l'annonce par l'Impératrice Jeanne d'actions coordonnées pour venir en aide à la population a attiré l'attention sur le sort des dawwfiquiens, confrontés à un rationnement de l'eau de plus en plus stricte et à une production agricole en chute libre. Suivant l'exemple de l'Impératrice, de nombreuses communautés se sont organisés à travers le pays pour organiser des collectes en faveur des populations défavorisées au Dawwfiq : des écoles préparant encore la rentrée et appelant à la générosité de parents d'élèves, des colonies de vacances sensibilisant les plus jeunes à la situation humanitaire du Dawwfiq, des églises constantines organisant des missions humanitaires, et plusieurs petites villes ont même organisés des évènements pour collecter des dons en vue de soutenir la création de puits et l'envoi de volontaires pour aider. Les évènements de bienfaisance organisés par la Fondation de Son Altesse Impériale l'Impératrice Jeanne ont permis de lever des fonds au sein de la société civile saphyrienne.
  Toutefois, cette sensibilisation a mis en avant un manque d'engagement de la part des acteurs publics. Si la Couronne Impériale du Saphyr et du Dawwfiq s'est mobilisé, le manque de mobilisation des gouvernements locaux et des administrations nationales ont suscité des interrogations de la part de certains organismes humanitaires. C'est notamment le cas au Burghaven, où l'opinion publique demeure peu mobilisée sur la situation climatique en Idylénie, et pour le gouvernement fédéral saphyrien, qui n'a pas encore pris position sur la question de l'aide humanitaire au Dawwfiq. Tout en saluant les initiatives privées en faveur du Dawwfiq, le gouvernement d'Afbarwaqo a appelé les gouvernements alliés du Samvelde et même leurs localités à soutenir l'effort pour venir en aide au peuple dawwfiquien, que cela se fasse dans le cadre d'un effort coordonné à l'échelle du Samvelde ou par des initiatives individuelles pour aider les autorités sur place à répondre au besoin de la population.
  

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Bulletin du 20 octobre 206

• La Commission des Affaires Politiques confirme la suspension de l’élection du Sénateur Kristian Örnensson
  La Commission des Affaires Politiques était restée discrète lors de l’annonce des résultats dimanche dernier, mais les bruits de couloirs notamment sur la suspension provisoire de la réélection d’un Sénateur sortant sont allés bon train depuis le début de la semaine, sans toutefois ni confirmation ni infirmation de la part du clerc du Parlement, de la Cour Impériale ou du parti concerné.
  Mais la Commission des Affaires Politiques a acté la suspension indéfinie de l’élection du Sénateur Kristian Örnensson, lequel fait l’objet d’une investigation de la Commission pour des actes de fraude électorale commis par des militants GRP à travers le pays vraisemblablement à son instigation. Parmi les délits rapportées à la Commission, des menaces et incitations par des militants dans les bureaux de vote, de fausses informations diffusées auprès d’électeurs pour les empêcher de vote, et des impressions de faux bulletins électoraux, toutes ces actions ciblant des quartiers conservateurs dans plusieurs grandes villes du pays, notamment à Lunsburg, à Riverssen, à Eiligsland et dans certains quartiers d’Orcyssia.
  La Commission a ainsi confirmé avoir invalidé un nombre conséquent de votes en faveur du GRP obtenus de manière frauduleuse, et disposant d’assez d’éléments pour maintenir la suspension du Sénateur Kristian Örnensson, a confié l’affaire au Ministère de la Justice.
  Dans la foulée, la Police fédérale a annoncé ce matin placer Kristian Örnensson en garde à vue le temps qu’il soit entendu par les enquêteurs pour sa complicité présumée dans cette affaire de fraude électorale organisée. Si l’enquête confirme son implication, l’ancien Sénateur devrait être inculpé et l’affaire transmise au Ministère de la Justice. Il s’agirait de la première affaire de corruption d’une telle importance depuis l’affaire Paulsen de mars 175, qui avait vu une députée fédérale de la CMD, jugée par l’alors juge fédéral William Hodges, agresser plusieurs policiers pour prendre la fuite avant de quitter le pays et de s’exiler au New Libertland.
  
  
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• La Cour Palatine de Justice d’Orcyssia saisie sur l’éligibilité d’une liste locale
  Si les élections parlementaires orcyssiennes paraissent arriver à leurs conclusions sans encombre avec l’investiture à venir du Chancelier palatin, les élections locales cette année font l’objet d’interrogations légales et juridiques en raison d'une saisine par une association citoyenne orcyssienne sur un potentiel non-respect de la législation électorale. La raison de cet imbroglio ? Une liste constituée à majorité d’étrangers résidents, dirigée par l’ancien dirigeant ostarien Charles Endros.
  Si à l’échelon fédéral, la loi indique la citoyenneté saphyrienne comme prérequis à l’éligibilité à figurer sur une liste sénatoriale, au niveau local, les lois électorales varient grandement. Le vote des résidents étrangers ainsi que des citoyens du Samvelde est légal dans la plupart des localités de l’Empire, notamment à Orcyssia ; toutefois, la législation palatine ne prévoit pas le cas de figure d’un candidat qui n’est pas ressortissant de l’Empire.
  Une association citoyenne du quartier d’Ingebjorg où Charles Endros avait candidaté à l’élection préfectorale a ainsi saisi la Cour de la Cité, qui s’est jugée incompétente pour juger de l’éligibilité de sa liste, et a transmis l’affaire à la Cour Palatine de Justice. Étant donné l’importance de la jurisprudence dans le droit saphyrien, l’invalidation de la candidature de Charles Endros pourrait signifier l’invalidation de tous les autres candidats de sa liste.
  La Commission des Affaires Politiques ne s’est pas jugé compétente pour commenter l’affaire, son juge-en-chef rappelant que le rôle de la Commission était d’appliquer la législation électorale en vigueur, et que sa rédaction ne relève que de la compétence des législateurs fédéraux et locaux. Toutefois, elle a souligné que la portée de la décision qui devra être rendue par la Cour Palatine est à remettre à son échelle : la liste de Charles Endros, Les Compatriotes Saphyriens, n’a recueilli qu’entre 1% et 8% des voix dans les localités orcyssiennes où ses candidats étaient présents. Elle ne représente ainsi à l’issue de ses élections que deux élus : Charles Endros au Conseil préfectoral d’Ingebjorg à Orcyssia, et Abdul Maalik al-Naqvi au Conseil municipal de la Ville constantine de Vasterhüs. Contrairement à Charles Endros, a été accueilli sans contestation lors de la première réunion du Conseil municipal, et le nouveau Bourgmestre de Västerhüs, Kurt Söderberg, a annoncé qu’il ne solliciterait pas la justice pour invalider l’élection du nouveau conseiller municipal, exprimant le souhait que celui-ci puisse servir au Conseil tout le long du mandat pour lequel il a été élu.
  
  

[Office Fédéral de l'Information]

Office Fédéral de l'Information
Bulletin du 13 novembre 207

• Un pesticide populaire fait plonger le secteur agricole national
  Alors que la mutation de l'économie nationale qui avait déjà laissé sur le carreau le secteur primaire commençait à ralentir, épargnant le secteur agricole saphyrien déjà fragile, un pesticide très populaire produit par la compagnie de biotechnologie agricole lauréso-trianienne Herzca-Kenner serait à l'origine de l'une des plus graves crises du secteur depuis de nombreuses années.
  La molécule de pentaphytoptaphene, commercialisé comme pesticide et complètement aux herbicides sous le nom de Phytostene, est très utilisé depuis près de 3 ans dans tous les domaines de l'agriculture après être entré sur le marché saphyrien. Présentée comme une alternative moins chère, plus écologique et plus saine (le composé a notamment fait une forte concurrence à d'autres pesticides réputés carcinogènes, et d'autres qui nuisaient gravement et sur le long terme aux écosystèmes locaux) et un bon moyen de faire concurrence à l'agriculture biologique qui prend une part de plus en plus importante du secteur agricole national, son usage s'est rapidement popularisé dans le secteur de la production légumière et fruitière.
  Toutefois, des études indépendantes confirmées par des équipes de recherche de l'Université d'État de Wyvaldie ont pu révéler qu'utilisé à grande échelle, ce produit provoquait sur le long terme une importante contamination des sols agricoles, avec une possible contamination des nappes phréatiques. Si une potentielle contamination de l'eau potable n'est pas confirmée, les chercheurs de l'UÉW assurent à près de 80% que l'usage massif du Phytostene est à l'origine des mauvaises récoltes de cette année qui ont grandement affecté la production alimentaire saphyrienne, et pourraient continuer à causer des dégâts dans les cultures fruitières et légumières encore plusieurs années après que celui-ci ait été utilisé.
  Les secteurs agricoles du Sud du pays ont évidemment été les plus impactés, notamment au Rígland et en Wyvaldie, mais le Njördland a également été très touché et commence à connaître une baisse importante de sa production agricole. Les importations agricoles ont augmenté de près de 12% cette année, et les exportations agricoles se sont effondrés, alors que l'indice de sécurité alimentaire national a connu une baisse de presque un demi-point. Plusieurs syndicats d'agriculteurs ont annoncés leur intention d'intenter des poursuites à la compagnie Herzca-Kenner, même si l'usage du Phytostene au Saphyr demeure légal.
  
  
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• Un magnat des médias skadiens dans la tourmente après un scandale étouffé
  Le milliardaire Haisam Al-Khouri, homme d'affaires saphyro-baasmanien qui a fait fortune dans l'import-export de produits de papeterie, et possesseur du Wulfposten, principal journal de la ville de Wulfsburg et des comtés alentours, fait l'objet de critiques depuis ce matin, alors qu'un scandale impliquant l'arrestation de son fils aurait été étouffé au moment de la publication d'un article par le Wulfposten.
  Dans son édition du dimanche, le journal a révélé l'arrestation vendredi dernier du fils ainé du milliardaire, Selim, arrêté alors qu'il conduisait sous l'emprise d'un stupéfiant non déterminé sur la très risqué autoroute reliant Leipzigton et Svartfell avec plusieurs amis. Faisant état de rumeurs sur la cocaïnomanie de ce dernier, l'article du Wulfposten a eu un écho important sur les réseaux sociaux mais n'est pas resté très longtemps disponible : sur son site internet, l'article a été supprimé au bout de deux heures avec les excuses de la rédaction. Le journaliste ayant publié l'article, Óscar Ros, qui avait été contacté par une chaîne de télévision locale qui souhaitait couvrir l'affaire, aurait présenté sa démission, sous pression d'après des collègues.
  Si aucune déclaration publique n'a été faite par l'homme d'affaires, des proches estiment que faire un article sur les travers d'un jeune homme en raison de ses origines sociales était "d'une rare indécence" et comprennent tout à fait le retrait. Quand aux pressions qui auraient été exercés sur le journal par la famille du milliardaire, aucun commentaire n'a été fait, mais sur les réseaux sociaux, des messages de soutien ont déjà commencé à fleurir pour demander la réintégration d'Óscar Ros, y compris de la part de journalistes du Wulfposten.
  Quant à lui, le jeune Selim Al-Khouri, âgé de 19 ans, a été relâché de garde à vue hier soir : arrêté du côté de Leipzigton, celui-ci n'a pas été poursuivie par la procureur en raison de la politique de la Cité Libre de limiter les poursuites sur les affaires liées à la consommation de drogues.
  
  
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• Le sommet d'Antemar se conclut dans le calme et sans accroc, les riverains optimistes
  L'un des évènements diplomatiques les plus importants du moment, le sommet qui se déroulait à Antemar, au Rígland, et qui réunissait les chefs d'État de la Fédération-Unie, du Taeyang et d'Ostaria, les chefs de gouvernement d'Edelweiss, de Brakha, de Lysennie, ainsi que Sa Majesté Impériale l'Empereur, le Président du Conseil Impérial, le Vice-Président du Conseil Impérial, le Haut-Consul Impérial et le Chancelier du Burghaven, arrive à sa conclusion aujourd'hui, après toute une semaine passée à évoquer, selon les termes officiels employés par les organisateurs, l'avenir du monde libre.
  Si le fruit de la rencontre en elle-même n'est pas connu, et si les réactions internationales ont déjà été nombreuses concernant la tenue de cette conférence, l'organisation de celle-ci a mobilisé près de 8000 policiers fédéraux et un effectif d'autant plus important de policiers d'État, mobilisés pour assurer la sécurité des délégations dans la ville d'Antemar et le maintien de l'ordre pendant la tenue du sommet. L'appareil de sécurité important déployé et la bonne coordination entre les policiers locaux et fédéraux ont été salués par les autorités locales et les hauts-fonctionnaires du Ministère de la Diplomatie, qui ont notés l'impeccable tenue de la rencontre.
  La ville d'Antemar, habituellement à l'écart des grands évènements politiques, est ainsi devenue le temps d'une semaine le centre de toutes les attentions. Une occasion qui a pu perturber certains riverains, habitués à la tranquillité de la cité historique sur le fleuve Börlinen, mais qui a aussi été grandement apprécié, qui espèrent ainsi que la publicité faite à Antemar permettra de mettre en avant sa riche histoire. Ancienne capitale médievale de l'Union d'Antemar, à l'époque où le Royaume de Svin et le Royaume de Norske étaient en union personnelle, bien longtemps avant la période impériale, la cité éponyme peut s'attendre à connaître un regain d'intérêt de la part de visiteurs internationaux : plusieurs hôtels ont déjà annoncé avoir vu les réservations de touristes doublés pour les prochaines périodes estivales. Les commerçants, quant à eux, espèrent que le sommet débouchera sur une issue favorable et surtout mémorable, qui permettra à la Cité de jouer de son nouveau statut de ville ayant vu naître une nouvelle entente entre les grandes alliances démocratiques.