

Hier soir, au zénith d’Orcyssia, j’ai pu constater la ferveur de milliers de saphyriens et de saphyriennes, rassemblés autour de l’idée qu’un autre monde, plus juste, plus équitable et plus libre, demeurait possible. Car nos espoirs ne peuvent se fracasser sur les digues des volontés des plus fortunés, j’ai eu cœur à défendre la possibilité de voix dissonantes a l’ordre économique établit. Car le pluralisme démocratique fait la richesse de notre débat d’idée, et la force de notre action politique.
Hier soir, au zénith d’Orcyssia, j’ai pu parler de concentration des médias, d’information biaisée et de pressions sur l’indépendance de la presse. J’ai pu rappeler les dangers d’une prise en main des médias locaux comme nationaux par une poignée de grandes fortunes. Mais surtout, j’ai présenté le projet courageux porté par l’USE, un projet collectif visant à protéger la liberté des journalistes en limitant la concentration des médias et en instaurant des gardes fous au contrôle des actionnaires sur leur rédaction.
Hier soir, nous avons rappeler qu’une presse libre était l’âme en démocratie plurielle et vivace. Que la coalition de quelques intérêts privés ne suffirait pas à orienter le débat démocratique afin d’en dissimuler les réalités déplaisantes aux yeux de ces hommes en costume et aux billets vert. Et que nous pouvions nous engager, collectivement, pour une presse libre, indépendante et démocratique.