Auditorium Rebecca Hilbert

[Bradley Russell]

Auditorium Rebecca Hilbert - Leipzigton

Auditorium de 850 places en plein centre-ville de Leipzigton, idéal pour des réunions publiques ou des événements associatifs et syndicaux.

[Bradley Russell]

Après avoir passé plus de trois heures dans la ville de Hindt en Skadie, Bradley Russell avait pris la route de la Cité Libre de Leipzigton, bastion socialiste regagné avec 31 points d’avance aux dernières élections, malgré la débâcle nationale du parti. Bien que confiant sur les chances de ré-élection du Président-Maire Thomas Descombes, le Secrétaire Fédéral du parti était venu faire campagne dans la ville.

Il avait répondu à l’invitation de l’Union des Travailleurs de Leipzigton (UTL), un syndicat local qui tenait son congrès annuel dans l’auditorium Rebecca Hilbert - un curieux paradoxe que les organisateurs n’avaient pas manqué de souligner avec une constance qui frisait la lourdeur. Le candidat socialiste était venu échanger avec quelques leaders du syndicats, devant plus de 800 adhérents réunis pour l’occasion.

Quand il fut annoncé dans la salle, le Ministre-Président de Wyvaldie fut accueilli assez chaleureusement - le contraire aurait été frustrant dans un tel bastion. Il serra les mains des quatre interlocuteurs avec lesquels il devait échanger sur scène puis il prit place derrière le pupitre. Après une introduction de quelques minutes pour remercier les organisateurs de l’invitation, les questions s’enchaînèrent comme les réponses du candidat, accueillies par la salle avec un enthousiasme variable. Il fut ensuite questionné sur la question de la représentation syndicale dans les grandes entreprises.

Je vous remercie de poser cette question Thorvald. En effet, c’est une question majeure qui je crois a été très oubliée, y compris dans les périodes où la gauche a gouverné. Pour rappel, le Code Social voté en 171 sous le Conseil Cappelen détermine le nombre de représentants des salariés par entreprise, selon leur taille, et permet chaque syndicat d’exiger une rencontre avec le chef d’entreprise deux fois par mois. Donc concrètement, toute section de l’UTL dans une entreprise, peut demander deux fois par mois de rencontrer l’employeur. C’est évidemment une bonne idée. Mais ça peut ne déboucher sur absolument rien. Notamment dans les grandes entreprises où l’employeur n’est pas forcément le seul maître à bord et, en plus, rien ne le force à agir en écoutant ce qu’il ressort de ces rencontres.

C’est pour cela que nous proposons d’aller plus loin concernant les entreprises de plus de 1000 salariés. Nous proposons que les salariés élisent 20% des Conseils d’Administrations et soient donc ainsi représentés là où les principales décisions sont prises et donc là ou le pouvoir réside réellement. Il s’agit non plus de pouvoir exiger des rendez-vous qui, dans la loi, pourraient durer 30 secondes, mais bien de siéger en nombre là où sont prises les décisions qui impactent la vie des salariés de l’entreprise. Donc je pense que notre proposition est une bonne mesure qui va permettre la représentativité des salariés là où elle changera quelque chose. Mais, et je rassure ceux d’entre vous qui travaillent dans des entreprises de moins de 1000 salariés, les dispositions actuelles du Code Social seront maintenues.

La prise de parole du candidat socialiste fut accueillie avec un grand enthousiasme par les adhérents du syndicats. Quand presque toute la salle applaudissait, beaucoup se levèrent pour appuyer l’idée. Le candidat reprit ensuite le cours de son intervention en répondant à encore une dizaine de questions pour un échange de plus d’une heure et demie au final.

À l’issue des questions-réponses, il fut poliment applaudi par l’auditorium qui resta encore une bonne demie heure pour échanger directement avec des adhérents présents dans la salle.